Une sacrée gueule ces Super Soco, non ? Voilà qui donne envie de se mettre à la moto électrique en tout cas, et dès 14 ans avec le permis AM pour les équivalents 50 TS et TC ! Quant à la TC Max prévue pour mai, ce sera avec le permis A1 ou B + formation de 7h puisque c'est un équivalent 125. En plus, vu leur tarifs, il n'y a presque plus d'excuses pour ne pas craquer.
Nous en avions parlé fin 2016, à l’époque la Soco devaient arriver sous la marque E-max (les scooters électriques comme le 100L que nous avions essayé), pour ne pas arriver du tout, puis finalement arriver quand même fin 2017, mais pas avec le même importateur-distributeur. Bref, toujours est-il qu’aujourd’hui les Super Soco sont bel et bien là, qu’en 2018 quelque 298 exemplaires ont été immatriculés et que la marque dispose de 130 points de vente en France (objectif 250 !), et que la gamme commence devrait à la fin de l’année bien s’étoffer…
La marque Super Soco en elle-même est née en 2013 sous le patronage du groupe australien Vmoto (à qui appartient aussi E-max), coté en bourse. Super Soco a son bureau de R&D à Shangaï, la production étant assurée dans une usine dédiée, avec chaîne robotisée, à Nanjing.
Comme quoi les deux-roues électriques n’ont plus rien à voir aujourd’hui avec des grille-pain sur roulettes ! Les Soco font leur effet dans les rues de Paris notamment, où l’on en croise de plus en plus. Leur design minimaliste un peu à la façon des Husqvarna Svartpilen et Vitpilen n’y est pas pour rien, et quand on s’approche la finition n’a rien à voir avec certaines productions asiatiques même de milieu de gamme. Ce qui nous fait penser à ce que dit Mehdi dans son essai de la Zontes 310X.
A l’heure actuelle deux modèles sont disponibles, équivalents 50, les TS et TC, qui se distinguent par leurs finitions et leurs performances.
La TS adopte un look roadster un peu inspiré par l’Italie (à moins qu’il y ait un peu de Buell ?!), avec une selle à double étage et un feu taillé à la serpe (un zeste de KTM peut-être aussi !), la TC joue elle à fond la carte du vintage avec sa selle plate matelassée, son support de plaque déporté et son phare rond. Jantes 17 pouces, fourche inversée, mono-amortisseur central réglable, freins à disque combinés, feux leds, écran LCD : elles ont tout des grandes. Elles ont même des repose-pieds ajustables sur trois ou six positions ! La hauteur de selle de 770 mm est accessible à tous, le poids très contenu à 78 kg.
Le moteur (Bosch) est situé dans la roue arrière. La batterie (Panasonic, assemblée par l’un des leaders chinois Greenway), amovible, est implantée dans l’espace réservé au moteur sur les thermiques, et l’on y accède par le faux réservoir (du coup il y a un petit espace « coffre », dont on ne connaît pas la contenance).
TS et TC se différencient par leur moteur et leur batterie, et leur tarif en conséquence. Signalons qu’une deuxième batterie est proposée pour doubler l’autonomie (et le temps de charge, n’est ce pas !).
TS :
– puissance 2,4 kW et couple 120 Nm
– batterie 60 V et 26 Ah, soit 1,5 kWh (temps de charge 5 à 6 h)
– autonomie 50 à 80 km
– prix : 2890 € (900 € la 2è batterie)
TC :
– puissance 2,9 kW et couple 150 Nm
– batterie 60 V et 30 Ah, soit 1,8 kWh (temps de charge 5 à 6 h)
– autonomie 50 à 80 km
– prix : 3290 € (990 € la 2è batterie)
La concurrence en moto électrique 50 ne se bouscule pas au portillon, vous avez par exemple la Magpower eBombers Monster style à 2249 €, le Rieju Nuuk 45 style cyclo à 5999 €, la Masai Vision 3000 style supermotard (essai à venir) à 3490 €.
La TC Max, conçue sur la base esthétique de la TC 50, va arriver au mois de mai prochain. Ici le moteur de 5 kW (et 180 Nm de couple) a migré en position centrale (au-delà d’une certaine puissance il vaut mieux), et la batterie dispose d’une capacité de 3,2 kWh (72 V / 45 Ah), pour une autonomie de 110 km et un temps de charge de 4 à 5 h avec le chargeur rapide (sinon 7 à 8h). Elle est annoncée pour une V max de 95 km/h, et un poids de 93 kg seulement. Signalons que la batterie de la TC sera fournie par un autre spécialiste, et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit d’ATL, l’un des fournisseurs officiels d’Apple.
Forcément elle est un peu plus chère que les « 50 », mais 4490 € pour la version à jantes à batons et 4690 € pour les jantes à rayons, c’est tout à fait « abordable » pour une 125 électrique. C’est d’ailleurs le prix de modèles thermiques de grandes marques comme la Honda CB125R à 4599 € (la Yamaha MT-125 est un peu plus chère à 4999 €). Certes, les contraintes de l’électrique demeurent par ailleurs mais au moins le prix n’est plus délirant. Et signalons que cette future TC Max pourra bénéficier des aides de l’Etat, réservées aux deux-roues électriques de 3 kW ou plus.
En tout cas rien à voir avec les tarifs des équivalents 125 chez Zero, qui font payer cher leurs 11 kW et 7,2 kWh pour la version la plus accessible à 12590 €. Et à part Zero, très peu de concurrence en « 125 », si ce n’est le Rieju Nuuk 110, pas tout à fait le même style (!), à 6999 €.
Notez que Super Soco propose aussi un scooter électrique, le CU-X, un équivalent 50 (2690 €), que nous vous présenterons prochainement.
Bonjour Bobber 45, on va déjà faire les essais solos, pour les matchs et comparatifs on verra plus tard ;-). Un grand V !
Oui ça va venir ! Un peu de patience 🙂

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